Côtes de Bettes
Nom scientifique : Beta vulgaris L. subsp. vulgaris (Synonyme : Beta vulgaris var. cicla), famille des Chénopodiacées tribu des Cyclolobae (située dans les Amaranthacées par la classification phylogénétique).
Nom commun : bette à cardes, blette, côte de blette, côte de bette, poirée à cardes (en allemand Schnittmangold, en anglais Swiss chard, spinach beet, foliage beet, en portugais acelga, celga, en espagnol acelga, remolacha de mesa, en occitan bleda). En vendéen, elle est appelée jotte, en Bordelais et en Charentes, on parle de joute.
Cette plante, dicotylédone, apétale, dériverait de la betterave maritime (actuellement classée comme Beta vulgaris L. subsp. maritima (L.) Arcang.) qui est spontanée sur les rivages maritimes en Europe.
C'est une plante très proche de la betterave. Ce sont des formes dérivées de la même sous-espèce.
La blette est une plante herbacée, bisannuelle rustique, cultivée comme une plante annuelle pour ses feuilles. Celles-ci, de grande taille, souvent cloquées, ont un pétiole large et charnu qui peut être blanc, rouge, jaune... Le limbe varie du vert au rouge vineux.
La tige florale apparaît la deuxième année, en été, de juillet à septembre. Elle peut atteindre 2 m de haut. Les fleurs sont réunies en longs panicules au sommet ou à l'aisselle des feuilles. Elle est pollinisée par le vent (anémophile). Les fruits, sortes de glomérules, contiennent plusieurs graines brunes et brillantes.
Historique collection de bettes à côtes d'Agroscope:
Dans Ie but d’assurer la conservation et la mise en valeur des ressources génétiques, une collection de populations fermières et de quelques variétés plus ou moins sélectionnées de bette à côtes (Beta vulgaris ssp, vulgaris var. flavescens) et de bette à tondre (B. vulgaris ssp. vulgaris var. cicla) est réunie à la Station de Changins dès 1980. Chaque population est cultivée, décrite, multipliée si nécessaire, puis conservée en banque de gènes. L'évaluation des mesures et des observations morphologiques montre que la diversité génétique, entre et à I'intérieur des populations récoltées, est étonnamment élevée. La capacité de production des populations fermières indigènes vertes à feuilles vertes frisées et blondes est très semblable, mais les variétés sélectionnées sont plus homogènes, plus productives et caractérisées par des pétioles (= côtes) larges. (S. Badoux,1995)
Im Projekt NAP 02-45 (2003) wurden viele Akzessionen "geramscht", das heisst, verschiedene Akzessionen wurden gemischt und damit die ursprüngliche Krautstielkollektion "verwässert". Die ursprünglich gemachten Beobachtungen (siehe Publikation von S. Badoux 1995) können nicht mehr zugeordnet werden.